Plan directeur

Dans le but d’assurer au territoire de l’agglomération un développement cohérent et de qualité, l’Assemblée a adopté le Plan directeur régional en septembre 2017. Les communes se sont ainsi dotées d’une vision commune forte pour l’avenir, tant au niveau de l’urbanisation, de la mobilité, de l’environnement que de l’énergie.

Le Plan directeur régional (PDR) est un instrument de planification qui a pour objectif de coordonner l’ensemble des politiques sectorielles liées au territoire au-delà des limites communales. La Loi cantonale sur les constructions et l’aménagement du territoire (LCAT, art. 75a) attribue aux régions le rôle d’établir un PDR. Cette exigence se trouve également dans la nouvelle fiche U.10 du Plan directeur cantonal.

Télécharger le plan directeur régional, ainsi que le rapport technique

Pour chaque objectif, des principes puis des projets concrets sous forme de mandats ont été identifiés. Des priorités sur les projets à réaliser ont été établies. Certains mandats sont toutefois à réaliser lorsque des projets spécifiques apparaissent (implantation de nouvelles entreprises, rénovation d’un ancien bâtiment, réfection d’une route, etc.) ; les délais ne sont donc pas tous forcément connus. Mais c’est principalement lors de la révision des Plans d’aménagement local que le PDR est utilisé puisque ces objectifs doivent être repris et traduis à l’échelle communale pour une cohérence au niveau de la région.

Projets en cours :

Stratégie par domaine

Plan de travail 2
  • Urbanisation

  • Mobilité

  • Nature & Paysage

  • Energie & approvisionnement

Mobilité douce

Le réseau de mobilité douce bénéficie d’itinéraires intercommunaux en site propre de très bonne qualité qui demande encore à être complété. Le réseau doit garantir des itinéraires sûrs, directs et continus aux cyclistes et aux piétons. Il s’agit pour cela de définir des principes d’aménagement spécifiques aux contextes routiers et urbanistiques rencontrés.

Les installations de stationnement vélo sont peu nombreuses et se concentrent à quelques points d’intérêt (écoles, arrêts de transports publics). La qualité des infrastructures existantes est souvent insuffisante et de conception hétérogène. En revanche, la nouvelle vélostation surveillée à la gare de Delémont (depuis 2014) propose un standard de stationnement élevé.

Objectif M6 : Favoriser le développement d’un réseau attractif, sûr et complet de cheminements piétons et cyclistes.

1. Reconnaître le rôle de la marche et du vélo à l’échelle de l’agglomération, tant pour les déplacements au quotidien que pour les déplacements de loisirs.

2. Mettre en place un réseau régional d’itinéraires cyclables et piétonniers de qualité, continu, direct et sécurisé, reliant les centres de localité, les quartiers résidentiels, les sites d’activités et les équipements entre eux, tant à l’échelle régionale qu’à l’échelle locale.

3. Travailler sur les liaisons de mobilité douce en dehors du périmètre de l’agglomération également, à développer en partenariat avec les autres régions/cantons.

4. Aménager les espaces publics ou à vocation collective en faveur des cyclistes et des piétons.

5. Faciliter le recours à la mobilité douce par des offres de services à la population.

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Réseau de mobilité douce :

A. Sur les routes cantonales, le Service des infrastructures sépare les usagers les plus faibles au sein des routes à fort trafic et les protége dans les traversées et bifurcations. Les Communes procèdent de manière identique sur leurs routes à fort trafic.

B. Le Service des infrastructures et les Communes utilisent en priorité les infrastructures existantes pour le développement du réseau et impliquent les milieux concernés dès le début des démarches.

C. Le Service cantonal des infrastructures et les Communes font cohabiter les différents usagers dans les traversées de localité par des chaussées partagées ayant un effet modérateur sur les automobilistes tout en assurant du confort pour les modes doux.

D. Les Communes améliorent la valeur d’usage des chemins de campagne et de forêt, et du réseau de cyclotourisme et/ou de randonnée pédestre, par des aménagements simples et pérennes.

Stationnement vélo :

A. Les Communes veillent à ce que les propriétaires équipent les générateurs de trafic d’installations de stationnement pour vélos de bonne qualité.

B. Dans le cadre des permis de construire, les Communes veilleront à ce que les besoins en termes de stationnement vélo soient satisfaits.

C. Les Communes et les responsables de projet prendront en compte les exigences de base pour l’aménagement des places de stationnement pour vélos :

- emplacement visible ou bien indiqué depuis les accès cyclables ;

- accès sûr, direct et confortable ;

- places de stationnement proches de l’entrée du bâtiment concerné / de l’arrêt TP, avantageusement localisées par rapport aux places pour véhicules motorisés ;

- infrastructure en bon état, hauteur du toit adéquate ;

- bonne visibilité depuis l’espace public environnant, éclairage suffisant et de qualité, pas de niches cachées ;

- installation bien entretenue, pas de vélos abandonnés ou en mauvais état.

Aménagement spécifiques pour les piétons :

A. Les Communes et les porteurs de projets tiennent compte des besoins spécifiques des différents usagers pour l’aménagement du réseau piéton. Les dispositions découlant de la LHand s’appliquent. En matière d’aménagement, la norme VSS 640 075 « Trafic des piétons, Espace de circulation sans obstacle » est la référence.

B. Les Communes sécurisent et modèrent le trafic sur les routes d’accès aux écoles découragent la dépose-minute en voiture dans le périmètre proche des écoles.

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